Le président Andry Rajoelina a fait du rétablissement d’un approvisionnement stable en électricité une priorité nationale. Lors de son intervention au Palais d’Iavoloha, il a annoncé un défi ambitieux : mettre fin au délestage dans un délai d’un an.
Reconnaissant les retards dans la mise en œuvre de certains projets énergétiques, le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’accélérer les travaux déjà engagés. Selon lui, le déficit actuel du réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) est d’environ 50 MW, à l’origine des coupures fréquentes.
Plusieurs chantiers sont en cours pour combler ce déficit :
11,5 MW seront ajoutés à Ampangabe, où un premier module de 5 MW est déjà en service ;
7 MW seront installés à Ambohidrano Ilafy d’ici deux mois ;
14 MW à Ambatomirahavavy avant la fin de l’année.
À ces projets s’ajoutent l’arrivée d’un groupe électrogène de 60 MW, attendu dans deux mois au plus tard, et l’installation de 100 MW supplémentaires issus d’un parc solaire dont les travaux débuteront dans les dix prochains jours.
> « Ici, devant le pays et sous le regard de Dieu, je vous le dis : dans un an, il n’y aura plus de délestage à Antananarivo. Si cet objectif n’est pas atteint, je quitterai mes fonctions de président de la République », a déclaré Andry Rajoelina.
Le président a souligné que la réussite de ce défi repose sur la rapidité d’exécution et un changement dans les méthodes de gestion. Cette annonce suscite de grands espoirs chez les habitants et les opérateurs économiques, lassés des coupures d’électricité chroniques.
Avec cet engagement, Andry Rajoelina place la question énergétique au centre de ses priorités et promet un changement tangible dans les douze mois à venir.
