Herintsalama Rajaonarivelo nommé Premier ministre de Madagascar

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Le président de la République a nommé Herintsalama Rajaonarivelo au poste de Premier ministre, conformément à l’article 54 de la Constitution, qui stipule que le chef du gouvernement est proposé par le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale.

Cette nomination marque une nouvelle étape politique dans la mise en place du gouvernement issu du nouveau régime.

Un technocrate expérimenté à la tête du gouvernement

Actuel Président du Conseil d’administration (Chairman) de la BNI Madagascar, Herintsalama Rajaonarivelo est un consultant international chevronné. Il a collaboré avec de grandes institutions internationales telles que la Banque mondiale, l’Union européenne, la SADC, le COMESA, la Commission de l’océan Indien, la Banque africaine de développement (BAD) et le Centre du commerce international (ITC).
Fort d’une carrière marquée par le professionnalisme et la rigueur, il s’est distingué dans la conception et la mise en œuvre de programmes d’appui institutionnel et de plans de développement économique pour le gouvernement malgache, notamment le Madagascar Action Plan, le Programme d’appui au secteur privé, et le Fonds de portage et de privatisation.

 

Une figure du secteur privé

Avant sa nomination, Herintsalama Rajaonarivelo a dirigé pendant dix ans la FIVMPAMA (Fikambanan’ny Mpandraharaha Malagasy), l’association regroupant les entrepreneurs malgaches. Sous sa présidence, cette organisation a renforcé son rôle dans la défense des intérêts du secteur privé et la promotion de l’investissement national.
Membre actif de plusieurs groupes techniques spécialisés dans le commerce international (COI, OMC, COMESA, Accords UE/ACP, etc.), il incarne le profil d’un homme de dialogue, capable de tisser des ponts entre le monde économique et l’administration publique.

 

Un choix stratégique

La désignation de Herintsalama Rajaonarivelo à la Primature est perçue comme un signal fort de confiance envers la compétence et la stabilité économique. Les observateurs estiment qu’il pourrait apporter une nouvelle impulsion à la gouvernance, notamment à travers le renforcement du partenariat public-privé et la modernisation de l’action gouvernementale.
Le pays attend désormais la formation du nouveau gouvernement, qui précisera les grandes orientations politiques de cette nouvelle ère.

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