Les moustiques sont de retour : astuces et bonnes pratiques

À la belle saison, c’est toujours la même histoire : dès qu’on sort dans le jardin, on se fait assaillir par les moustiques assoiffés de sang. Or, certains, comme le Tigre, sont vecteurs de maladies parfois graves pour l’humain. Adoptez quelques astuces et bonnes pratiques pour se prémunir de ces insectes piqueurs.

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À la belle saison, c’est toujours la même histoire : dès qu’on sort dans le jardin, on se fait assaillir par les moustiques assoiffés de sang. Or, certains, comme le Tigre, sont vecteurs de maladies parfois graves pour l’humain. Adoptez quelques astuces et bonnes pratiques pour se prémunir de ces insectes piqueurs.

Les moustiques sont de retour ! Et voilà, les beaux jours et les longues soirées se profilent. Une véritable invitation pour les apéros et les barbecues en terrasse. Oui, mais… Ces moments conviviaux se trouvent rapidement perturbés par ces fichus bourdonnements. Les moustiques eux-aussi souhaitent prendre part au festin. Cependant, pas de brochettes pour ces insectes, mais notre sang… Et pique, pique, et gratte, gratte. Outre ces importants désagréments, les moustiques peuvent aussi être dangereux car vecteurs de maladies parfois graves. Alors, comment peut-on s’en prémunir ?

Les moustiques, des insectes qui piquent

Le moustique est un insecte de l’ordre des diptères, c’est-à-dire qu’il ne possède qu’une seule paire d’ailes. On devrait d’ailleurs dire les moustiques, car il existe énormément d’espèces différentes. Ainsi, en France, on compte près de 67 espèces, dont une quinzaine pique l’être humain.

 

Chez cet animal, c’est uniquement la femelle qui pique. Elle a effectivement besoin du sang d’autres animaux, dont nous les humains, pour se procurer les nutriments indispensables au développement de ses œufs.
Les moustiques sont des insectes très anciens, puisqu’ils peuplent la Terre depuis le Jurassique, il y a 170 millions d’années. Ils ont donc côtoyé les dinosaures (poke Jurassic Park), cependant les espèces d’alors étaient trois plus grosses que celles actuelles. On vous laisse imaginer le dard ! (En même temps, il fallait percer le cuir du T-rex…).

Aujourd’hui, les moustiques sont toujours présents et peuplent toute la planète, à l’exception de l’Antarctique et de l’Islande. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire si vous ne pouvez plus supporter ce petit animal et ses piqûres.

Si on ne veut plus les côtoyer, une autre solution serait de vivre dans un hiver perpétuel. En effet, des températures de moins de 10 degrés tuent les femelles, qui cherchent donc à passer l’hiver au chaud, par exemple en s’abritant dans des grottes.
Quant aux larves, elles ont aussi leurs astuces. Elles se trouvent coincées dans les eaux glacées, ou abritées dans des flaques. Les larves entrent alors en diapause. Il s’agit d’une dormance qui fige leur développement.

Le cycle de vie des femelles et des larves reprendra aux beaux jours. Et les deux auront faim, très faim… Elles vont donc piquer et aspirer le sang. Tous aux abris, surtout que, la plupart du temps, ces piqûres sont certes inoffensives, mais parfois elles peuvent nous transmettre des maladies…

Des vecteurs de maladies parfois graves…

La plupart du temps, les piqûres de moustique ne provoquent que des rougeurs et des démangeaisons. Cependant, parfois, elles peuvent faire bien pire et nous infecter avec des maladies qui peuvent être graves.

Paludisme, dengue, chikungunya, maladie à virus zika, fièvre jaune, encéphalite japonaise, fièvre du Nil occidental… autant d’infections parfois sévères pour les humains. On les appelle maladies vectorielles car elles sont transmises par un vecteur, ici le moustique.
D’ailleurs, il est à noter que les moustiques représentent finalement l’animal le plus dangereux pour l’humain. Ils sont ainsi responsables de 725 000 à 1 million de morts par an dans le monde.

Le moustique Tigre, Aedes albopictus, véhicule des virus responsables du chikungunya, de la dengue et du zika.
La dengue est principalement présente dans les régions tropicales et subtropicales, mais la maladie se propage également rapidement dans d’autres régions du globe, notamment en Europe et en France métropolitaine, bien que les cas restent encore assez rares.

Le chikungunya est présent de façon permanente en Afrique, en Asie et en Inde. La maladie s’est aussi propagée à l’île de la Réunion et quelques cas s’importent en métropole.
Quant au zika, il est encore peu présent en métropole.

Les trois maladies, bien que différentes, provoquent souvent de la fièvre, de la fatigue, des courbatures parfois très douloureuses et invalidantes, notamment dans le cas du chikungunya. Des éruptions cutanées ou des nausées peuvent aussi apparaître.

La plupart du temps, les symptômes disparaissent au bout d’une bonne semaine, mais parfois des cas graves peuvent se développer.
Dans le cas du zika, on a établi des liens entre l’infection et des malformations du système nerveux chez le fœtus.
Pour ce qui est du paludisme, il a été responsable de plus de 600 000 décès dans le monde en 2022 et les parasites deviennent de plus en plus résistants aux traitements.

Toutes ces maladies et leurs conséquences indiquent bien qu’il est important de prendre des mesures afin de limiter la propagation des moustiques.

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